Artiste incontesté de la scène zouk, Slaï a su s’imposer au fil des années. Né le 10 février 1973 à Sarcelles, dans le Val-d’Oise. Patrice Sylvestre di Slaï passe une partie de son enfance et adolescence en Guadeloupe jusqu’en 1996, date à laquelle il fait son retour en métropole. Originaire de banlieue parisienne, mais enfant des Antilles, Slaï a ainsi un pied entre deux mondes.
Pour tromper son ennui, il développe une vaste curiosité et s’intéresse au football, à l’histoire, à la bande-dessinée et à la littérature. Il s’intéresse également à la musique, et écoute avec autant de plaisir Francis Cabrel ou Serge Gainsbourg, que NTM ou Ella Fitzgerald, et le groupe de zouk franco-antillais Kassav’.
De retour en métropole en 1996, le jeune homme se nourrit de la culture musicale antillaise pour composer un zouk touchant et plein de douceur. C’est dans l’histoire et les souvenirs de son île qu’il puise son inspiration. Avec Guy Bordey, chanteur de zouk antillais, Slaï crée la société BS Production lui permettant de lancer des artistes tels que Marina Carliste ou Béatrice Poulot. Les deux chanteurs font quelques duos, et en 1997, il sort son premier disque intitulé Fresh.
Sa carrière démarre et il enchaîne les concerts aux Antilles et à l’île de La Réunion. La reconnaissance est au rendez-vous, surtout lorsqu’il ressort « Flamme », un single qui avait déjà fait un carton aux Antilles et explose en métropole. Le passage sur les radios est d’ailleurs considérable.
Il revint en 2002 avec un album intitulé tout simplement Slaï, le titre « La dernière danse », une chanson qui a bercé nos vacances d’été comme toutes les autres cd, le fera connaître du grand public et lui ouvrira enfin les portes du succès et celles des radios, s’en suivra une réédition de « Flamme » dans un genre nouveau. Il pose un style, une voix, des textes bien écrits. Le chanteur gagne en précision. C’est ensuite un enchainement de succès tels que « Flamme » ressorti pour l’occasion en France, et se glisse à la 12ème place des meilleurs ventes de single en France, « Ce soir ou jamais », « Après la tempête » extrait de l’album « Florilège » sorti en 2004, qui confirmeront le goût du public pour ses nouveaux sons tropicaux. L’album fut sacré très vite double disque d’or. Slaï se fait connaitre dans l’Hexagone et se produit sur scène de la Cigale, à Paris, en 2005.
Après de nombreux hits single et plusieurs tournées, Slaï revient en 2008 avec un nouvel opus. Plus mature que jamais et d’un parti pris caribéen clairement revendiqué, l’album produit en collaboration avec Alias L.J, Luke et Swing, surfe sur les vagues Ragga, soul, dancehall, zouk et Rn’B. Un disque où le sujet de prédilection de l’artiste en sont pas pour autant oubliés : l’amour, les femmes, le couple, traités sur des thèmes dansants et des mélodies qui rapprochent.
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